vendredi 28 mars 2008

(A)Sexués

Les genres, en tant que construction naturelle et sexuée de l’Homme, n’existent pas. Ils ne sont définitivement qu’une représentation sociale, plus fait d’une époque et d’une société que d’une improbable nature humaine.

Beaucoup, loin de comprendre mon propos s’estiment libérer de toute considération sociétale quand aux genres, à leur genre, et donc, pensent considérer sans apriori et avec libre arbitre leurs relations affectives, sexuelles, leurs rapports et leurs comportements à l’autre. Caricaturons, dans ce cas, pourquoi ne met tu jamais la robe que tu trouves si joli sur ton amie et qui t’irais certainement très bien jeune homme ? Comment peux tu estimer l’orientation sexuelle de cette femme si ce n’es en t’appuyant sur une définition du genre féminin hétéronormé ? Pourquoi l’homme et le rouge à lèvre semblent incompatibles, comme la femme et le crâne rasé ?

Beaucoup, pourtant, a été écrit sur ce sujet, et il est même clairement établi que le genre est construit par l'environnement social des individus. Beaucoup, étonnamment, se croit libre pensant, totalement libérer des geôles normatives de nos sociétés. Beaucoup, certainement, ont choisis d’oublier leurs chaînes. Et si, finalement, la liberté n’était pas de connaître ses chaînes plutôt que de les choisir, pour mieux s'en affranchir?


vendredi 7 mars 2008

Désaccord(er)

Souvent, le désaccord politique, quelquefois, le désaccord idéologique, parfois, le désaccord artistique. Et aujourd'hui donc, André Rieu...
Génie de la popularisation de la musique classique pour certain(e)s, Maitre de la vulgarisation populiste pour d'autres, il fait indubitablement débat.
Aujourd'hui même, je me suis vu négligemment être considéré comme un militant de l'élitisme culturel, gauchisant soit dit en passant, étant partisan du second qualificatif.
Eh bien, j'oserais retourner cette critique à mes détracteur. En effet, il me semble que l'élitisme est plus dans la considération de la musique classique comme un art nécessitant certaines aptitudes réservées à une élite, que dans la considération d'une musique accessible mais demandant effort. Les premiers chargeant André Rieu de l'aseptiser au gouts de tous, de la pré-mâcher pour éviter toute indigestion, d'en faire finalement une distinction flattant les plus bas-instincts. Une démocratisation vide de sens en somme pour un art qui n'en a nullement besoin. Considérant qu'on sert plus le public en lui offrant les clés du savoir qu'en lui offrant l'immédiat plaisir d'un pot pourri prêt à la consommation. Poussant d'ailleurs certainement l'auditeur à se satisfaire du plaisir sans effort qui lui est offert, sans jamais développer un sens quelconque de la découverte...

mercredi 5 mars 2008

Cathodique Pratiquant

Peu d'Ulysses et rares Morphées pour de nombreux Boutès. Aglaophé hertziennes, opiacés amer d'un nouveau siècle, IL forme l'esprit, articule la pensée, modèle nos âmes à son image. Souvent passionné, parfois exalté, IL prêche, sans retenue ni réserve. Le quart de tout quantième pour œuvrer à sa tache, la parabole comme ultime outil réthorique, âpre allégorie communicationnel, IL se meut insidieusement en une amarrante culture normalisante.
IL trône en leur sein, centre reconnu du savoir, catalyseur intellectuel IL les éduque, garde-chiourme serein IL nous apprend. Tel Télémaque abusé par Athéna, nous attendons l'improbable retour de la métis d'Ulysse.

dimanche 2 mars 2008

Va Comprendre...

A maintenant une semaine des Municipales, certains comportements électoraux semblent pour le moins étrange. Un maire, épuisé par les serrages de main pourtant de rigueur, des candidat(e)s, auditionné(e)s par un cercle maçonnique, une conseillère municipale, virée par SMS, et toujours de bonnes vieilles méthodes traditionnelles françaises.
Sinon, Mr Fenech trouve les arguments justes pour défendre cette magnifique loi qui rappelle une si belle époque, apès tout, la Déclaration commence a être un rien suranné...
Pour finir, à tout les fans de Titanic qui n'ont pas 3 heures devant eux mais qui ont fortement envie de le revoir...